C'était le samedi 4 décembre 2021

Les altérations accidentelles

 

Catharsis 01

Elles ont choisi ce nom, « Les Altérations Accidentelles » parce qu’elles trouvent ça drôle. Après leur rencontre dans « Désaccords Parfaits », Aline Rocket et Barbara Gilberte ont décidé de monter un groupe : Les Altérations Accidentelles !


Barbara l’aime pour sa référence au répertoire savant, pour le sens premier du terme.


Aline, elle, l’aime parce que ça annonce un parcours chaotique, pas tout droit. Que la vie, c’est une succession d’accidents, et que c’est beau les accidents.


Sous couvert de sensualité et de féminité, chacune a ses pathologies, et déjà seules chacune dans leur coin elles sont névrosées, alors à deux ?


Entre la girly écorchée, les émotions en yoyo, excentrique, à moitié nympho et la psychorigide suicidaire prête à se jeter dans les eaux sombres du Rhin, arrachée au point de passer du lyrique au métal, ou plus simplement, entre une maniaco-dépressive mégalomane et une hypersensible extravertie érotisant toute relation interhumaine : le public se demandera laquelle est la plus grave.


Telle était la présentation su spectacle auquel nous avons eu le plaisir d’assister le samedi 4 décembre 2021. Si le but était de nous surprendre, c’est réussi.
Si le but était de nous étonner, c’est encore réussi. Avec un mélange des genres étonnant et détonnant, le public ne savait plus à quel saint se vouer.
Même Sainte Cécile a certainement dû y perdre son latin, ses dièses, ses bémols et ses bécarres.

Et tout ça avec pour seuls instruments un violoncelle pour l'une et soit un petit violon, soit un  bébé guitare pour la deuxième, sans oublier le plus important des instruments, celui qui est travaillé quotidiennement : la voix… Car c’est bien cet instrument qui fait toute la splendeur du spectacle : leur professionnalisme a montré sa valeur.


Alors passer de La Traviata à Jean-Jacques Goldman ou encore à Queen ou bien encore au rap, avec toujours et encore les mêmes instruments de musique, il n'y avait qu'un pas qu'il fallait oser franchir : c’est donc ce qu’elles ont fait pour le plus grand plaisir des spectateurs ébahis par autant d’audace musicale.

 

Et pour finir la soirée, notre DJ de quartier, alias Pascal G. nous a entraîné sur le dance floor pour nous dérouiller les gambettes après de trop nombreux mois de confinement imposé.

Merci à la centaine de spectateurs qui ont osé braver le froid, la neige, la tempête et autres calamités environnementales, pour venir participer à cette soirée.

Quelques photos dans notre galerie d'images : c'est par là ---> icone jpeg (Crédit Photos : Sophie L. & Jean F.)

 

Voir un extrait video de cette soirée   icone video